Les nouveaux récits pour une communication plus responsable

Plongez au cœur de la transition écologique où la communication et la publicité jouent des rôles clés. Alors que nos sociétés se trouvent à un tournant crucial, il devient impératif de réinventer nos récits. Laissons derrière nous les discours de consommation excessive et d’effondrisme pour ouvrir la voie à des futurs désirables.

Mais un seul récit ne suffit pas : nous avons besoin d’une multitude d’histoires inspirantes pour envisager diverses possibilités d’avenir. Les professionnels de la communication peuvent déplacer les frontières de ce qui est perçu comme normal ou acceptable. Comment ? En exploitant la fenêtre d’Overton.
Découvrez comment vous pouvez contribuer à ce changement, en adoptant des pratiques de communication responsables. Ces pratiques promeuvent de nouveaux récits plus responsables et motivent chacun à agir pour la transition écologique.

 

Table of Contents

L’influence importante de la communication dans la transition écologique

Les nouveaux récits intègrent des représentations novatrices à imaginer dans vos communications pour promouvoir des modes de consommation responsables. Promouvoir ces récits prouve votre volonté de mener vos publics vers des pratiques d’achat plus responsables. Ainsi, vous montrerez le chemin vers des modes de consommation en accord avec les enjeux planétaires.

Ce n’est pas tout ! Vous aiderez aussi vos publics à s’éloigner des stéréotypes. Ces derniers sont responsables des changements climatiques, des dangers pour la santé humaine et de la dégradation des écosystèmes.
La publicité exerce une influence significative sur le comportement des consommateurs. Elle peut donc jouer un rôle crucial dans la transition écologique. Tout simplement, en façonnant de nouveaux imaginaires et en promouvant des produits respectueux de l’environnement.

Revoir nos modes de consommation et de vie permet un ralentissement. Ce qui laisse le temps de réfléchir et de préparer un avenir meilleur. À un niveau individuel, des gestes responsables dans la vie quotidienne soutiennent des modes de vie durables. À un niveau plus vaste, ces actions individuelles sont renforcées par des décisions collectives. De ce fait, les nouvelles représentations se transforment et ouvrent la voie aux récits de demain.
Finalement, ces actions, peuvent être motivées par la vision d’un avenir lumineux et inspirées par les nouveaux récits. Elles répondent au sentiment de perte de contrôle, et sont les clés d’un avenir durable aligné sur les enjeux écologiques.

 

Répondre aux inquiétudes des Français avec des solutions responsables

Un sentiment de perte de contrôle et d’inquiétude se généralise. Mêlé à des incompréhensions, elles-mêmes dues à un manque de renseignements et à la propagation de visions d’un avenir sombre. Par conséquent, les esprits sont envahis de scénarios catastrophe d’un monde en plein effondrement qui ne se préoccupe pas des sujets environnementaux.

Une enquête révèle que 75 % de ces jeunes trouvent l’avenir « effrayant ». Tandis que près de 60 % se montrent « très » ou « extrêmement » inquiets face au changement climatique.
En outre, plus de la moitié des participants estiment que l’humanité est « condamnée ». Ce qui illustre les pensées pessimistes qui découlent de conséquences psychologiques liées changement climatique. Ces préoccupations sont justifiées et nous poussent à agir. Cette réaction est donc l’opportunité de promouvoir des visions novatrices, rassurantes et en accord avec un avenir durable.

Une seconde étude sur les préoccupations environnementales des Français révèle des variations significatives selon l’âge, la localisation géographique et la composition des ménages. Les personnes âgées expriment davantage d’inquiétudes concernant les catastrophes naturelles. Tandis que les Parisiens se préoccupent de l’augmentation des déchets ménagers. Aussi, les habitants de l’agglomération parisienne sont plus sensibles aux nuisances sonores, surtout les plus de 60 ans.
Par ailleurs, la pollution de l’air est une source d’inquiétude marquée pour les ménages trentenaires avec quatre personnes ou plus. Ces résultats soulignent l’importance de tenir compte des préoccupations environnementales pour agir efficacement.

Finalement, ces préoccupations touchent chacun différemment, mais demeurent universelles, soulignant une sensibilité partagée envers ces enjeux. Bien que l’angoisse soit présente, nous gardons une certaine résilience face à ces défis environnementaux. Comme certains diraient, ces préoccupations “ne nous empêchent pas de dormir”. [1]

 

Six nouveaux récits à utiliser

Peu importe votre secteur d’activité et peu importent les éléments présents dans votre communication, vous pouvez intégrer des nouveaux récits !

Ici, on va s’occuper des représentations qui concernent les échanges, les habitudes de vie, la consommation, les déplacements… En bref, un peu tout.

Pour comprendre, prenons 6 secteurs :

  • Le digital,
  • Les transports,
  • L’alimentation,
  • Le logement,
  • Le voyage,
  • La mode,

Et analysons-les !

Si l’on prend une communication, il y a de fortes chances qu’une des représentations porte sur l’un de ces secteurs. Car naturellement, ils font partie de notre quotidien.

L’objectif est d’utiliser des nouveaux mots pour changer les représentations qui ne sont pas en accord avec la transition écologique. En effet, ces représentations portent souvent des principes qui poussent à la surconsommation.
Pour répondre au sentiment de perte de contrôle évoqué précédemment, il faut agir dans les secteurs porteurs et impactant. Ceux qui font partie de notre quotidien. Veillez donc à limiter au maximum les récits qui ne sont pas durables.

 

Pour vous aider, retrouvez Axel dans les Notes éco. Vous trouverez des vidéos courtes qui donnent les clés d’une communication responsable intégrant de nouveaux récits.

 

Dans le secteur du digital

Commençons par le digital qui est un secteur qui se développe avec des innovations de plus en plus originales. Pourtant, il est essentiel de consommer raisonnablement et d’adopter des pratiques d’achat responsables.

Le digital, qui occupe une place importante dans notre quotidien, était responsable de 2.5% de l’empreinte carbone annuelle de la France en 2020. À l’échelle mondiale, cette part dans les émissions de GES est de 3.5% à et augmente de 6% chaque année. Ainsi, si aucune action n’est accomplie, les émissions de GES liées à ce secteur pourraient augmenter de 45% d’ici 2030 et atteindre 7% des émissions mondiales d’ici 2025. [2]

Pour ralentir ces émissions exponentielles, les appareils reconditionnés, la seconde main et la réparation semblent être une bonne solution. En effet, un produit digital pollue principalement lors de sa création puis lors de son utilisation. Plus un produit aura une longue durée de vie et plus son utilisation sera raisonnée. Alors, les émissions de GES liées réduiront.
Ces produits nécessitent beaucoup d’énergies lors de leur fabrication et de nombreuses matières rares qui sont difficilement recyclables. Donc s’ils ne sont pas reconditionnés ou réparés, ils finissent dans des décharges de produits électroniques, à l’autre bout du globe. Comme à Agbogbloshie au Ghana. [3]

Le reconditionné, une solution simple et accessible

À l’utilisation, la consommation d’énergie continue, ces appareils consomment beaucoup d’électricité, quotidiennement et continuellement. Alors, le simple fait d’acheter un produit reconditionné peut réaliser de grandes économies, certes financières mais pas que.

Si l’on prend l’exemple d’un ordinateur portable reconditionné, c’est :

  • 127 kg d’extraction de matière évités pour chaque année d’utilisation.
  • 27 kg équivalent CO2 en moins par année d’utilisation, soit l’équivalent de 82 km en voiture.
  • 314g de déchets électroniques en moins. [4]

Pour garder un impact positif, l’écran et le disque dur doivent être d’origine et la première vie de l’ordinateur aura dû durer au moins 5 ans. Nous pouvons rester optimistes : en 2020 c’est 69 000 tonnes d’équivalent CO2 qui ont été économisées grâce à tous ceux qui ont choisi un téléphone portable reconditionné plutôt que neuf.

Il est meilleur pour la santé mentale et physique d’avoir des interactions dans la vraie vie, avec d’autres humains, ou des extraterrestres pour ceux qui veulent. Aussi, limiter l’utilisation du digital dans son quotidien permet de se rapprocher de son environnement tout en créant des liens sociaux plus forts. Alors, la convivialité est au cœur des nouveaux récits, en réduisant l’utilisation de ces produits, des économies d’énergie sont faites et l’intérêt pour le dernier gadget sorti sera moindre, ce qui participera à réduire les émissions de GES de ce secteur.

 

Dans le secteur des transports

Les transports sont utilisés quotidiennement par bon nombre de personnes. Ce qui engendre une pollution importante générée par ce secteur : en 2019 en France, le secteur était responsable de 43% des émissions de CO2.
Pour cause, l’utilisation de la voiture dans les trajets quotidiens contribue à ces émissions de GES et donc à la pollution de l’air. Selon The Shift Project, nos trajets quotidiens représentent 14% des émissions nationales de GES. Lors des trajets domicile travail, 72% des Français utilisent leur voiture et pour 53% d’entre eux, la distance du trajet est inférieure à 2 km.

Mobilités douces

Des alternatives comme le vélo et les transports en commun offrent des solutions durables et souvent plus rapides, surtout aux heures de pointe en agglomération.
L’ADEME fait remarquer que l’utilisation de la voiture peut aussi être un marqueur social. L’exemple pris est celui des SUV, sa possession serait plus fortement corrélée aux revenus qu’au lieu de vie. Ce qui permettrait de refléter une image de richesse et de confort. Les nouveaux récits interviennent alors pour sortir de ces modes de consommation individualistes.

Sur de longs trajets, on sait que 85% sont faits en avion ou en voiture. Le train est utilisé pour seulement 12% des longs trajets alors qu’il est 40 fois moins émetteur de GES que la voiture.
Les déplacements fonctionnant à l’énergie humaine et les transports en commun encouragent une activité physique régulière. De plus, ils contribuent à désengorger les routes, à diminuer les embouteillages et à rendre les villes plus agréables. Ce sont donc des solutions durables et souvent plus rapides !

Concrètement, pour opérer un changement positif vers une société respectueuse de l’environnement et inclusive, votre communication pourra inviter à ralentir et mettre en valeur les avantages des modes de transport durables. Afin d’encourager à leur adoption et de contribuer à un avenir soutenable.

 

Dans le secteur de l’alimentation

Le message d’un nouveau récit vise à promouvoir une approche végétalienne. C’est donc encourager à passer des représentations traditionnelles centrées sur la viande, à des scènes illustrant la joie et la convivialité des repas végétalisés. Entre 2018 et 2019, le chiffre d’affaires dû aux ventes de produits véganes et végétariens a augmenté de 24%, ce qui témoigne d’un intérêt croissant pour ces produits.

Une alimentation saine et conviviale intègre une nourriture saine et équilibrée qui rime avec plaisir. Le prix est un facteur qui arrive après. Une alimentation saine intègre donc des légumes locaux de et saison. Aussi, le fait maison est privilégié et le gaspillage alimentaire souvent évoqué dans les familles. En effet, c’est 59% des adolescents qui déclarent évoquer le sujet avec leurs parents.

Alimentation végétalisée

Pour réduire notre empreinte carbone on sait qu’il est crucial de diminuer notre consommation de produits d’origine animale. En effet, les élevages bovins qui produisent beaucoup de méthane.

Selon une étude de la Revue Nature, dans les pays développés une agriculture végétale permettrait d’absorber jusqu’à 100 milliards de tonnes de CO2. [5]
De plus, consommer trop de viande peut entraîner des déséquilibres nutritionnels et favoriser des problèmes de santé comme le surpoids, l’hypertension ou même des maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2.

Une étude du Centre International de Recherche sur le Cancer a révélé qu’une forte consommation de viande rouge et de charcuterie augmentait le risque de cancer colorectal. Cependant, il faut compenser les apports nutritionnels essentiels comme le fer, le zinc, le calcium ou encore les vitamines A, D et B12. Une alimentation équilibrée peut être végétale, avec des repas complets et suffisants. [6]

La machine est déjà en route ! Et les nouveaux récits répondent au besoin d’une communication inspirante qui démontre que l’alimentation consciente et raisonnée est bénéfique pour la santé et la transition écologique.

 

Dans le secteur du logement

Nos logements sont en constante évolution depuis plusieurs décennies. Nos modes de vie évoluent, les besoins diffèrent et la technologie est actrice de ces changements.
Dans les années 90, les logements étaient plus petits (-49%) par rapport au nombre de personnes présentes dans le logement. 74% de la consommation d’énergie était due au chauffage car ces anciens logements étaient moins bien isolés et moins bien équipés. Aujourd’hui, les logements sont plus grands et c’est 64% de la consommation d’énergie qui est dédiée au chauffage. Un bon logement permet donc de réduire considérablement une partie de sa consommation d’énergie. [7]

Gardons à l’esprit que notre consommation d’énergies reste trop importante que nos modes de vies pourraient être réinventés pour une consommation raisonnable des nouveaux équipements présents comme la climatisation et les électroménagers. En 2017, la consommation d’électricité pour le chauffage était de 11% de la consommation totale. Cependant on a remarqué une hausse de 50% de consommation d’électricité due aux autres usages comme la télévision, internet ou les ordinateurs. Cette consommation très souvent dispensable représente tout de même 16% de la consommation totale des logements.

Les nouveaux récits interviennent ici pour proposer des représentations conscientes et réalistes qui ne poussent pas à la consommation d’énergie qui est responsable d’émissions des GES.

 

Dans le secteur du voyage

Voyager représente des émissions de GES supplémentaires qui sont en grande partie dues aux transports utilisés qui sont très souvent l’avion et/ ou la voiture. L’avion étant le transport le plus polluant que l’on connaisse.

Un nombre croissant d’individus dans une ville ou un pays en un temps très court engendre une augmentation de la consommation des ressources telles que l’eau et l’électricité et une augmentation de la production des déchets.
Prenons l’exemple de la France, dans les communes très touristiques des écarts considérables sont constatés. Une augmentation jusqu’à + 211% de la consommation annuelle d’eau, + 287% de la consommation annuelle d’énergie, et + 27% de production de déchets par rapport à la moyenne nationale.

Le voyage est donc responsable d’un ensemble de facteurs qui n’aident pas à la transition écologique : la pollution de l’air, une surconsommation d’énergie, des milieux naturels très fréquentés. Mais aussi la construction d’infrastructures qui peuvent nuire au confort des riverains lorsqu’elles sont à proximité des habitations comme des aéroports, des parkings, des axes routiers.
Et même culturellement parlant, on remarque une inflation des prix, l’appauvrissement des cultures locales, et la mondialisation des sociétés.

Depuis 1992, un Ecolabel européen existe et les hébergements touristiques à réduire leur impact environnemental en favorisant l’utilisation de sources d’énergie renouvelables, les économies d’énergie et d’eau, la réduction des déchets, et l’amélioration de l’environnement local.
Cependant, ce ne sont pas tous les professionnels du tourisme qui s’engagent dans une démarche de développement durable. Voilà un autre défi à relever pour les nouveaux récits !
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Dans le secteur de la mode

C’est à la mode de ne plus être à la mode ! …
Qui dit mode dit achat récurrent, dit consommation et dit pollution. Est-il vraiment possible de créer une mode durable ? C’est là tout l’enjeu des nouveaux récits !

Le secteur de la mode est responsable du rejet d’1,2 milliards de tonnes de CO2 soit environ 2% des émissions de GES mondiales. Si nous ne changeons pas notre manière de consommer, en 2050 la mode pourrait être responsable de 26% des émissions de GES mondiales.

Sous cette pollution, on retrouve plusieurs causes. À commencer par l’utilisation massive de polyester, moins cher et plus solide que le coton mais aussi trois fois plus émetteur de CO2 au cours de son cycle de vie. Puis, au lavage, le polyester rejette en mer des microfibres plastiques invisibles qui viennent détruire la santé des animaux marins et contaminer toute la chaîne alimentaire. Pour vous faire une idée, chaque année l’équivalent de 50 milliards de bouteilles plastiques rejetées en mer.

Quant au coton, il n’est pas tout blanc non plus ! Sa culture demande beaucoup de traitements aux pesticides et une grande quantité d’eau dans des zones de production où l’accès à l’eau douce est déjà un challenge pour les habitants.

Ces matières premières qui ternissent la planète vont ensuite se faire une belle teinture, en utilisant des produits chimiques et toxiques. Ces produits, tout comme les microfibres, se retrouveront finalement dans les cours d’eau et sont responsables de 20% de la pollution dans les eaux mondiales.
Une industrie aussi polluante demande de redoubler de vigilance, de consommer raisonnablement et d’acheter des bonnes pièces.
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Dans les loisirs et la culture

Quand on pense loisirs et culture on pense souvent à du divertissement et diverses activités. Bien que ce secteur contribue au bonheur de chacun, il est possible de rester conscient tout en véhiculant des ondes positives.

Les entreprises de ce secteur ont besoin de s’adapter pour proposer des expériences personnalisées et engageantes. Cependant, ces évolutions ne doivent pas se faire au détriment de l’environnement.
Il est possible de repenser les offres de ce secteur de manière durable en favorisant les produits et services éco-conçus. Nombreux sont les produits physiques vendus dans ce secteur, pour garder un souvenir ou fidéliser. La création d’espaces de culture et de loisir peut aussi altérer le confort de vie des habitants autour, ou en ramenant des visiteurs, détériorer les espaces environnants à cause des nuisances et déchets engendrés.

Une réflexion est possible, sur les matériaux utilisés, la logistique et les valeurs transmises. C’est aussi les pratiques internes qui peuvent évoluer pour que l’ensemble du secteur, ceux qui vendent comme ceux qui achètent, s’inscrive dans une démarche de transition écologique. Ce qui peut passer par la mise en place de politiques RSE, de plans de mobilité durable et de programmes de réduction des déchets pour créer un secteur plus durable et responsable.
Les loisirs et activités culturelles peuvent devenir moteurs et inspirer à leurs publics une dynamique de responsabilisation et de prise de conscience.

 

Au travail

Puisqu’il est possible de revoir ses modes de consommation au quotidien, pourquoi dans son travail aussi ?

Les entreprises adoptent des pratiques durables et cherchent à améliorer leurs politiques RSE mais c’est aussi le bien-être des salariés qui est en jeu. On peut par exemple prendre le cas des semaines raccourcies à jour jours, le télétravail flexible ou encore la liberté des plages horaires dans une journée. L’objectif étant d’améliorer la productivité de chacun, rendant le travail satisfaisant tout en gardant un rythme soutenable.

Dans une entreprise et avec des actions collectives il est possible de réduire l’empreinte carbone en améliorant la gestion des déchets ou en promouvant des mobilités durables. Dans ce sens, il est aussi possible de réduire les déplacements lointains des employés dans l’entreprise pour réduire l’empreinte carbone et éviter les fatigues accumulées.

Finalement, ce secteur est en pleine évolution, avec des entreprises qui s’engagent dans une démarche de transition écologique à travers des actions concrètes pour réduire leur impact environnemental et offrir de meilleures conditions de travail à leurs salariés. C’est une opportunité de repenser les lieux de travail dans vos communications pour offrir des perspectives plus durables et responsables.

 

Exemple de bons élèves

Voici trois communications, sous forme de vidéo courtes qui intègrent des représentations responsables dans les secteurs évoqués précédemment.

Schmidt (45 sec)

Vinted (1:01 min)

Babbel (30 sec)

Spotify (50 sec)

 

Si vous avez visionné ces communications, êtes-vous capable d’associer les bonnes représentations aux bonnes vidéos ?

 

Chez Schmidt : transport, alimentation et logement

En résumé, dans cette communication on a un personnage qui se déplace en skate, traverse un quartier où tout le monde fait les mêmes activités pour finalement arriver chez soi dans un environnement unique et chaleureux.

Tout d’abord, ces personnes qui font les mêmes activités font du sport et des sorties en plein air ce qui finalement est plus intéressant et amusant que de montrer une ville entière devant sa télévision ou son téléphone. Le personnage principal se déplace en skate ce qui est un moyen de transport bien moins polluant que la voiture, le bus, le taxi, le métro ou le tram.
Et puis, la maison chaleureuse abrite une cuisine où famille et/ou amis sont présents pour cuisiner de bons et généreux plats végétaux. Même le basilic pousse dans la cuisine, à la lumière du jour !

On en retient que même en faisant de l’extravagant on peut intégrer des représentations responsables. Ces représentations font partie de notre quotidien et sont de simples habitudes de vie. À force de les voir dans les communications, il est plus facile de les assimiler et d’en faire des habitudes de vie.
Cerise sur le gâteau, cette communication reflète les mêmes valeurs que celles qu’intègrent les nouveaux récits que sont la convivialité, le partage et une consommation raisonnée.

 

Chez Vinted : digital, transport, logement et mode

Vinted est un site qui permet d’acheter et de vendre des vêtements, c’est de la seconde main. Ce qui est déjà une démarche responsable et qui permet de limiter son empreinte carbone en n’achetant pas neuf. Pour un discours cohérent, les représentations dans les communications doivent elles aussi être inspirées des nouveaux récits.

Dès la première image, on voit que le téléphone utilisé n’est pas dernier cri. Il possède les fonctionnalités nécessaires au bon fonctionnement de l’application, ni plus ni moins.

Ensuite, le carton n’a pas été acheté on peut donc imaginer que c’est un carton réutilisé. Sur lequel on vient coller l’étiquette sans vider des tonnes de scotch et la vendeuse semble même faire une attention particulière à l’acheteur en ajoutant dans le colis, un mot de remerciement qu’elle adresse elle-même.

Puis les différents colis sont transportés par le vendeur en utilisant les transports en commun, le skate ou simplement la marche. Les logements sont d’une taille réaliste, un peu désordonnés et les dressings que l’on voit sont eux aussi raisonnables.

Finalement, le message de la fin montre qu’il est possible de consommer en fonction de ses besoins tout en associant une notion de plaisir.

Nous retrouvons dans cette communication les valeurs fortes des nouveaux récits que sont le partage, la convivialité et le plaisir.
Il apparaît même la notion d’économie circulaire ! C’est un système où l’on partage, réutilise, répare, rénove et recycle les produits et matériaux pour les garder en circulation aussi longtemps que possible, préservant ainsi leur valeur et réduisant l’impact sur l’environnement.

 

Chez Babbel : transport, logement, voyage, loisirs et culture

Babbel nous invite à apprendre une langue et à s’immerger dans le quotidien des locaux en échangeant avec eux et en se familiarisant au quotidien.

On retrouve donc Hugo, qui se déplace uniquement à pied ou à vélo (avec un casque !) sur le temps de la vidéo. Il cherche à s’intégrer dans le quotidien des habitants locaux, il échange avec eux, il vit au même rythme, il semble fréquenter des adresses qui ne sont pas bondées de touristes. Il cherche à s’imprégner de la culture et ses loisirs respectent l’environnement dans lequel il se trouve.

Son logement semble d’une taille réaliste, on ne l’aperçoit pas vraiment mais ce qui est sûr c’est qu’on ne met pas un grand logement irréaliste en avant.
Hugo n’occupe pas un logement type hôtel de luxe comme on aurait tendance à réserver en voyage.

Ce qu’on retient c’est que le personnage principal de cette communication respecte la ville où il se trouve en utilisant des moyens de transport responsables, en vivant comme les locaux, en fréquentant des endroits typiques et en évitant les attractions touristiques et en occupant un logement accessible. Il respecte les habitants en essayant de s’intégrer en apprenant leur langue et en s’intégrant avec eux puisqu’il semble suivre et adopter leur mode de vie.
Cependant, l’ordinateur et le téléphone utilisés semblent eux assez récents. Il faudrait ici s’inspirer de Vinted et utiliser des appareils digitaux un peu moins récents et suffisants pour faire fonctionner l’application Babbel.

 

Chez Spotify : travail et digital

Spotify nous partage le quotidien d’un professeur qui utilise Spotify.
Le personnage principal est dès le matin, à fond dans une musique qu’il écoute jusqu’à son arrivée en cours. Premier point positif, il n’a ni le téléphone ni les écouteurs dernier cri pour profiter de sa musique, simplement ce qu’il faut pour faire tourner l’application.

Venons-en au dernier secteur pas encore abordé, celui du travail. Tout simplement, on remarque que cet enseignant accomplit son travail avec passion, même s’il empiète sur son quotidien ça semble être pour lui une bonne cause. Attention quand même à ne pas aller dans l’excès, le travail reste le travail et ne doit pas surcharger le quotidien ou être source de pression.
Puis finalement, le professeur cherche à s’adapter à ses élèves, pour que le cours ne soit que plus agréable des deux côtés. En effet, les élèves participent et semblent contents d’assister au cours, tandis que le professeur est content de voir que son enseignement plaît.

C’est l’écoute, le partage et le fait de s’adapter à son époque qui fait que la représentation du travail dans cette communication est intéressante et peut faire partie des nouveaux récits.

En revanche, il va en voiture à son travail et croise un scooter, dans une rue sans aucun embouteillage alors qu’il se trouve probablement à une heure de pointe. Côté transports, tout n’est pas bon à prendre.

 

Chez vous : intégrer de nouvelles représentations ne vous demandera pas de tout revoir

Est-ce que ces trois communications vous ont semblé étranges ou venues d’un autre univers ? Il semblerait que non.
Les nouveaux récits intègrent des représentations responsables qui ne changent pas radicalement votre communication. Ces changements discrets permettent de véhiculer un message responsable à travers les bonnes représentations.

Bien sûr, ces représentations intègrent des éléments que l’on connaît tous comme les aliments végétaux, les transports en commun ou un appartement de taille moyenne en ville. Les représentations qui ne doivent pas faire partie des nouveaux récits sont donc simplement celles qui ne font pas partie de notre quotidien, qui sont idéalisées et qui n’incitent pas des comportements raisonné

Alors pas besoin de faire utiliser un téléphone futuriste, inexistant et consommateur de ressources naturelles limitées, inutile de montrer un gros plat de viande que personne ne peut se payer, inutile de montrer un voyage en jet privé qui rejette un maximum de GES, inutile d’afficher un grand logement lumineux propre et vide comme si personne n’y habitait et avec une telle vue qu’il faudrait un immeuble de 200 étages pour retrouver la même.

Tous ces biens sont pour la plupart d’entre nous inaccessibles et ne répondent à aucun besoin. C’est une surconsommation qui n’apporte pas de satisfaction personnelle et n’intègre pas les bonnes images dans les esprits.

Intégrer des représentations responsables demande d’être conscient des enjeux du secteur représenté et des bonnes pratiques à adopter.

 

Représentations concrètes à intégrer dans vos communications

Revenons, secteur par secteur, pour vous donner les clés afin d’intégrer les bonnes représentations dans vos communications qui permettront de réinventer les modes de consommation de demain.

Pour comprendre ces représentations à intégrer, notez que la mesure de l’empreinte carbone de vos campagnes publicitaires est un premier pas vers des actions responsables. Les publicités peuvent influencer les modes de vie, pensez donc à encourager des pratiques publicitaires responsables qui transmettront les bonnes représentations, que nous allons vous présenter.
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter notre dossier pour mieux comprendre l’impact du secteur de la communication et agir en conséquence : Mesurer et réduire l’impact environnemental de votre publicité en 5 étapes.

 

Le digital convivial

Dans le monde actuel, où le digital est omniprésent, il est essentiel de considérer son impact sur notre environnement et d’agir en conséquence.

En pratique, il est judicieux d’éviter la surenchère d’objets connectés et superflus, qui souvent remplacent des tâches pouvant être accomplies manuellement.
Par exemple, une simple éponge et de l’huile de coude sera plus efficace qu’un Super pistolet éponge électrique turbo rotateur pour nettoyer des casseroles. Tout comme un thermomètre au mercure sera plus fiable et durable qu’un modèle digital aux fonctionnalités excessives et dispensables.
Les nouveaux récits valorisent la convivialité et préconisent l’utilisation d’outils durables qui répondent réellement à nos besoins. Opter pour des appareils d’occasion ou facilement réparables est une bonne approche responsable.

Trois grandes idées pour agir

1. La convivialité avant tout

La convivialité est un peu comme le contrepoids à la digitalisation intense. C’est ce qui nous permet de garder des interactions humaines chaleureuses et authentiques, et de maintenir un lien social fort. Se concentrer sur les relations personnelles et émotionnelles aide à ne pas perdre le côté humain en revenant à l’essentiel malgré la montée en puissance des technologies.

Ainsi, dans vos communications vous pouvez intégrer :

  • Des instants de complicité en famille ou entre amis
  • Des activités manuelles en groupe
  • De l’entraide
  • Des rencontres inattendues
  • Des discussions impliquées
  • De bons repas partagés
  • Des sorties culturelles ou en plein air
2. La qualité plutôt que la quantité

En misant sur des appareils digitaux de bonne qualité, on favorise une durée de vie plus longue et des achats raisonnés. C’est une façon de promouvoir une utilisation responsable et réfléchie d’outils digitaux utiles et adaptés aux besoins des utilisateurs.

Ainsi, dans vos communications vous pouvez intégrer :

  • Utiles
  • Reconditionnés
  • Peu récents et facilement réparables
  • Compacts qui n’occupent pas tout l’espace
3. Privilégiez l’énergie humaine

Tant que les actions sont réalisables par les humains il n’est pas utile d’assister l’action avec un outil digital. À force d’assister la moindre action, le mode de vie représenté n’est pas durable car l’humain perd son activité et sa réflexion et les outils utilisés restent polluants, de leur création, à la consommation d’énergie qu’ils engendrent et jusqu’à leur fin de vie ou ils ne sont pas toujours recyclés.

Ainsi, dans vos communications vous pouvez intégrer :

  • Des actions simples du quotidien sans appareil pour assister
  • Des appareils nécessaires uniquement lorsque l’action ne peut pas être réalisée par un humain
  • Une horloge plutôt qu’une montre connectée
  • Un thermomètre au mercure plutôt qu’un thermomètre connecté
  • Un sécateur plutôt qu’une tronçonneuse

 

Les transports partagés

Pour choisir le bon moyen de transport, pensez d’abord à l’énergie humaine et à la convivialité. Sur de courtes distances, la marche ou le vélo sont d’excellentes options. Tandis que pour les trajets plus longs, évitez les représentations incluant les voitures solos et les avions qui sont très polluants. Les nouveaux récits nous rappellent qu’il est important de repenser nos déplacements pour notre bien-être et celui de la planète, en optant pour des alternatives plus respectueuses de l’environnement et plus propices aux échanges et au partage.

Deux grandes idées pour agir

1. Sortir des représentations trompeuses

Aujourd’hui les représentations des transports sont trop souvent idéalisées. Les cadres sont idylliques, sans personnes autour, dans des zones naturelles protégées, le bruit est absent et la convivialité aussi. Des cadres réalistes inspirés d’un futur proche qui mettent en avant les bons transports en fonction des besoins sont bénéfiques et permettent de remettre en question l’utilisation actuelle des transports.

Concrètement, dans vos communications vous pouvez intégrer des déplacements :

  • À vélo, roller, skate, trottinette, monocycle
  • En transports en commun dans la ville avec du monde ce qui incite à échanger
  • En transports privés partagés, qui évoluent dans un cadre réaliste
2. La convivialité avant tout

Un cadre réaliste incite à discuter et partager et donc apporte une convivialité chaleureuse. C’est ce que l’on recherche dans les récits, à sortir des représentations individualistes idéalisées. Le côté humain et le partage doivent rester au centre de l’utilisation des transports pour les réinventer et en faire des moments de partage.

Ainsi, dans vos communications vous pouvez intégrer :

  • Des interactions sociales dans la rue, lors d’une marche, lors d’une promenade à vélo.
  • Des rencontres et discussions dans les transports en commun
  • Un transport privé partagé qui crée des liens et permet de faire de nouvelles rencontres

 

Une alimentation de meilleure qualité

Quand on regarde des communications intégrant des repas alléchants, on se concentre souvent sur l’aspect délicieux de ce qu’on va manger, sans vraiment penser à ce qui se cache derrière. Mais pourquoi mettre en scène des banquets débordants de nourriture si personne ne peut tout manger ? Il est important de manger à sa faim, mais inciter à la surconsommation peut être nocif pour la santé, pour le portefeuille et conduire au gaspillage alimentaire.

Souvent, la viande est l’élément principal dans les représentations de repas partagés et conviviaux. Pourtant, réduire sa consommation de viande, privilégier les produits locaux et de saison, c’est meilleur pour nous et pour la planète car les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports et aux élevages seront réduites.

Trois grandes idées pour agir

1. Végétaliser

Consommer moins de viande est meilleur pour la santé et permet de réduire les émissions de GES des élevages. C’est aussi garder l’idée de la générosité en apportant plus de diversité et de couleurs dans l’assiette.

Ainsi, dans vos communications vous pouvez intégrer :

  • Des grands plats d’aliments végétaux avec des quantités adaptées au nombre de personnes présentes
  • Un aspect artistique dans les assiettes végétalisées
  • Des recettes originales et colorées
2. Local et de saison

Consommer local et de saison permet de faire marcher les producteurs locaux tout en réduisant les émissions de GES dues aux transports des aliments. De ce fait les aliments de saison seront moins consommateurs d’eau, n’auront pas besoin d’être importés et seront meilleurs en goût. C’est aussi garder l’idée de convivialité des nouveaux récits en incitant à échanger avec les locaux et producteurs et en allant faire ses courses près de chez soi donc potentiellement à pied, à vélo ou en transports en commun.

Ainsi, dans vos communications vous pouvez intégrer :

  • Des grands marchés de producteurs locaux avec des beaux produits de saison
  • Des aliments et recettes avec des produits de saison uniquement
  • De la convivialité à toutes les étapes, des courses à la dégustation, en passant par la cuisine.
3. Dans les bonnes quantités

L’une des raisons principale est d’éviter le gaspillage alimentaire car une consommation raisonnée permet de réduire les émissions personnelles de GES inutiles. C’est aussi des économies pour les ménages qui achètent en fonction de leurs besoins.

Ainsi, dans vos communications vous pouvez intégrer des plats généreux mais raisonnables pour manger à sa faim.
Pour vous aider, renseignez-vous sur les besoins d’apports journaliers de vos cibles pour proposer les bonnes quantités. Ainsi que sur les apports des aliments pour proposer les bons aliments

 

Un logement “comme à la maison”

À quoi ressemblera la maison du futur ? Dans la vie réelle, la taille d’un logement s’adapte au nombre de personnes qui y vivent. On n’allume pas toutes les lumières et on n’a que l’électroménager dont on a vraiment besoin.
En communication, il est judicieux de rester ancré dans la réalité tout en mettant en avant les avantages des logements à faible consommation énergétique. Inutile de montrer des écrans géants, des maisons surchauffées ou surclimatisées, ou encore des lustres extravagants dans chaque pièce.

Trois grandes idées pour agir

1. Restez réalistes

La taille du logement devrait être proportionnelle au nombre d’habitants, un peu désordonnés et avec des meubles classiques et les habitants sont habillés en fonction des saisons.
Évitez mes logements excessivement spacieux et lumineux (et pas grâce à la lumière du soleil), remplis de gadgets. Vous reviendrez à des représentations plus conviviales avec des modes de vie économes et réfléchis.

Ainsi, dans vos communications vous pouvez intégrer :

  • Des personnes en pull en hiver et en t-shirt en été
  • Un logement d’une taille proportionnelle au nombre d’habitants
  • Des espaces désordonnés où l’on voit la vie du logement
  • Des vues par la fenêtre réaliste, sur un jardin, sur la ville ou la campagne environnante.
2. Présentez des logements responsables

Les logements basse consommation sont intéressants car ils respectent l’environnement, notre santé et subviennent à tous nos besoins. L’activité dans le logement peut elle aussi être optimisée pour consommer le moins d’énergie possible. Le logement responsable n’oblige pas à se priver et à changer radicalement son quotidien mais simplement à consommer en fonction des besoins pour des économies énergétiques et financières.

Ainsi, dans vos communications vous pouvez intégrer :

  • Un logement basse consommation
  • Des actions des habitants pour une consommation raisonnée des énergies (chauffage, climatisation, lumières, électroménager, écrans)
  • Un moment de convivialité où l’on met de côté les objets inutiles et consommateurs d’énergie.
  • Des appareils nécessaires ou permettant de faire des économies d’énergie
3. De l’électroménager avec modération

Avoir toujours plus d’éléments qui rendent le logement luxueux, moderne ou connecté, n’apporte pas vraiment de satisfaction, du moins à long terme. Au contraire, ça engendre une grande consommation d’énergie qui participe à un rejet de GES qui pourrait être évité. Les appareils innovants intéressants sont ceux qui vont permettre de faire des économies d’énergie ou qui, en étant plus récents consommeront moins de ressources.

Ainsi, dans vos communications vous pouvez intégrer :

  • Des électroménagers utiles et n’intégrant pas les dernières technologies
  • Des appareils économes en énergie
  • Ou bien des appareils ayant une longue durée de vie, qui soient facilement réparables
  • Des alternatives aux appareils consommateurs, comme la climatisation en été peut être remplacée par des actions qui maintiennent un intérieur frais et agréable. [13]

 

Le voyage où on ne s’oublie pas

Lorsque l’on est en voyage, il est important de choisir des modes de transport respectueux de l’environnement et de réfléchir à nos options d’hébergement, de restauration et d’activités pour rester responsables. Opter pour une approche locale et authentique peut non seulement enrichir notre expérience, mais aussi préserver l’écosystème. Par exemple, privilégiez des sorties durables avec des habitants locaux plutôt que des activités touristiques classiques.

Chaque décision que nous prenons en voyage, que ce soit en matière de transport, d’activités, d’hébergement ou de restauration, peut avoir un impact sur l’environnement. Le voyage est aussi l’occasion de soutenir les artisans locaux, de découvrir de nouvelles saveurs et de minimiser notre empreinte écologique.

« Je voyage non pour aller quelque part, mais pour marcher. Je voyage pour le plaisir de voyager. L’important est de bouger, d’éprouver de plus près les nécessités et les embarras de la vie, de quitter le lit douillet de la civilisation, de sentir sous mes pieds le granit terrestre et les silex épars avec leurs coupants. » – Henry David Thoreau.

Trois grandes idées pour agir

1. Consommation responsable

Les bonnes actions du quotidien que l’on effectue chez nous doivent continuer en voyage. C’est une forme de respect des lieux de garder la même mentalité et de viser à réduire son empreinte carbone peu importe où nous nous trouvons

Ainsi, dans vos communications vous pouvez intégrer :

  • Des transports à l’énergie humains ou peu émetteurs de GES
  • Une alimentation végétale
  • Du respect envers l’endroit visité
  • Des habitudes quotidiennes responsables même en voyage
2. S’immerger dans la culture

Un voyage est dépaysant quand on s’immerge dans une nouvelle culture et que l’on découvre ce qui nous entoure. Réaliser un maximum d’activités touristiques en un temps record ne vous dépaysera pas et ne sera pas responsable. Échanger plutôt avec les locaux, goûtez leurs produits et faites leurs activités. Vous consommerez local, au sens large du terme et donc réduirez les émissions de GES dues au voyage. Il sera par exemple plus humain et convivial de faire le tour à pied des marchés locaux plutôt que de survoler une ville en hélicoptère.

Ainsi, dans vos communications vous pouvez intégrer :

  • De la nourriture locale
  • Des activités traditionnelles et non touristiques
  • Une activité physique
  • Des transports traditionnels et responsables
3. Redonner un sens au voyage

Le voyage doit être un instant de dépaysement, sans avoir à aller loin de chez soi et en empruntant des transports responsables, il est possible de vivre une réelle expérience immersive. Les nouveaux récits mettent l’accent sur la convivialité et la découverte.

Ainsi, dans vos communications vous pouvez intégrer :

  • La découverte d’un nouveau mode de vie
  • Des échanges avec les habitants locaux pour créer des liens humains
  • Pas ou peu d’appareils digitaux pour créer du lien social et du partage

 

La mode personnelle et unique

Il est important de privilégier un style personnel plutôt que de suivre aveuglément les tendances. En adoptant une approche de consommation responsable axée sur l’achat de pièces utiles, locales ou de seconde main, il est possible d’allier style et durabilité.

Trois grandes idées pour agir

1. Chacun son style

Évitez de promouvoir des modes éphémères qui poussent à la consommation et n’apportent pas de réelle satisfaction. Le côté humain et unique sera bien mieux mis en avant avec une mode unique pour chaque personne.

Ainsi, dans vos communications vous pouvez intégrer :

  • Des garde-robes au style unique
  • Éviter les tendances pour payer moins cher les vêtements et acheter quand nécessaire
  • Investir dans des pièces durables
2. Suivre les tendances avec de l’upcycling, de la seconde main ou du local

Si des pièces sont importantes à afficher, il est possible qu’elles soient de seconde main, upcyclées, fait soi-même ou juste prenantes d’un commerce local et responsable. Consommer oui mais raisonnablement.

Dans vos communications vous pouvez intégrer :

  • La mode est un roulement, réutiliser des pièces d’il y a quelques années
  • Des pièces de seconde main
  • Des personnes qui font eux-mêmes leurs vêtements (upcycling ou couture)
  • Privilégiez les commerces locaux et artisans responsables
3. Ne pas accumuler

Rien ne sert de montrer de grands dressings alors que peu pièces seront finalement portées. Ici aussi, on consomme raisonnablement en mettant en avant uniquement ce dont on a besoin et en vendant le reste. Ça réalise des économies, ça fait plaisir à d’autres et ça permet de réduire son empreinte carbone personnelle.

Ainsi, dans vos communications vous pouvez intégrer :

  • Des achats raisonnés
  • Des vêtements qui seront portés plusieurs fois
  • Ou bien des vêtements de seconde main en circulation
  • Des dressings d’une taille raisonnable

 

L’équilibre amusant et engageant des loisirs et de la culture

Dans l’univers infini des loisirs et de la culture, vous trouverez toujours quelque chose à faire. Il faut donc savoir où trouver les activités responsables qui représenteront l’amusement tout en préservant l’environnement. Dans vos communications, vous pouvez mettre en avant des initiatives culturelles qui prônent un mode de vie sain et respectueux de l’environnement.

Ainsi, vous récits peuvent intégrer :

  • Un sport en nature comme la course à pied
  • Une pièce de théâtre sur le changement climatique
  • Une exposition sur l’économie circulaire
  • Des tiers-lieux qui favorisent les relations sociales et la prise de conscience environnementale dans les loisirs proposés.

Donc, pour un côté plus humain et culturel, pensez à raconter des histoires inspirantes de personnes et lieux innovants qui concilient passion avec pratiques durables et mettent en avant l’artisanat, les artistes et créateurs.

 

Un travail épanouissant et porteur de valeurs fortes

Sortez des représentations surhumaines du travail. Rien ne sert de montrer des employés sur productifs, abattant une quantité inhumaine de tâches dans leur journée. Ainsi, pensez plus humain, moins robot et montrez de la reconnaissance.

Voici quelques exemples :

  • Montrez la polyvalence d’un employé et l’épanouissement personnel que ça lui apporte
  • Racontez des parcours inspirants de reconversion professionnelle vers des métiers responsables et épanouissants.
  • Montrez des actions de l’employeur qui cherche à améliorer les conditions de travail de ses employés.
  • Ce qui est important, c’est que vos publics ressentent le bien-être des travailleurs que vous représentez.

Justement, côté entreprise, vous pouvez aussi prouver qu’il est possible de les réinventer avec :

  • Des pratiques réinventées pour plus de durabilité : mobilité douce, télétravail, économie circulaire
  • Initiatives employeur pour inciter l’engagement des salariés : challenge écogestes, semaine du développement durable
  • Formations, certifications et labels pour développer les compétences en durabilité et RSE

Finalement, pensez à valoriser la polyvalence et l’épanouissement personnel côté employé. Aussi, pour l’employeur ou l’entreprise, montrez des actions concrètes qu’il est possible de mettre en place pour améliorer les conditions de travail et faire adopter des pratiques durables dans les quotidiens. Ces représentations participent à la création d’un environnement professionnel plus humain et équilibré.

 

Des nouveaux récits, impactants et accessibles.

Les nouveaux récits sont divers et apportent une bouffée d’air frais dans un monde trop riche en gaz à effet de serre. En effet, il existe une multitude de futurs souhaitables que vous pouvez explorer dès aujourd’hui !
Pour mieux respirer, communiquez des messages responsables, afin de transmettre des représentations conscientes et engagées des sujets environnementaux et de participer à la crédibilité de votre entreprise.

Il faut avoir l’audace de se différencier et de rompre avec les représentations et stéréotypes que l’on connaît aujourd’hui. Il est donc inutile de mettre l’accent sur la surconsommation, la conquête ou encore l’effondrisme qui n’apportent aucune satisfaction supplémentaire et qui ralentissent considérablement la transition écologique.
Se différencier, c‘est aussi mettre en avant des valeurs de partage, de solidarité et de convivialité. Ces valeurs nous poussent ainsi à coopérer et agir en faveur de la sobriété. Une consommation raisonnée qui rime avec plaisir, générosité et convivialité. Et permet ainsi de sortir des sentiers battus et de découvrir activement des modes de vie durables et responsables.

La communication a le pouvoir d’inciter à l’action en transmettant des messages porteurs de sens. L’évolution des images véhiculées peut tout à fait être représentée comme une aventure enthousiasmante qui demande à chacun de participer à son échelle.
Ceux qui visionnent vos communications seront inspirés par des représentations qui mènent à un avenir durable et permettent de réinventer nos quotidiens en repensant les modes de consommation.

En cultivant des actions responsables au quotidien, nous façonnons un avenir plus durable. Les nouveaux récits intègrent des valeurs fortes et porteuses de sens alors dans vos communications. N’hésitez pas à intégrer ces nouveaux récits, où les sourires sont contagieux et où l’espoir d’un avenir meilleur se dessine.